Nikol Pachinian : le mal-aimé incontournable de la politique arménienne

Radio Vaticana a souhaité comprendre les contestations du mois dernier en Arménie. Malgré une contestation intense depuis la perte du Haut-Karabagh au profit de l’Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien maintient sa majorité au Parlement. Faute d’alternative politique crédible, il bénéficie de la lassitude des Arméniens et de leur peur d’un nouveau conflit. 

L’interview de Taline Papazian, politologue et directrice de l’ONG Armenia Peace Initiative, pour Radio Vatican, le 16 juillet 2024 : « Les critiques contre Pachinian ont commencé dès 2020 après la guerre du Haut-Karabagh. Le mécontentement est palpable, mais une majorité silencieuse en Arménie préfère la paix à la guerre. »

Des raisons de mécontentement réelles mais un profond désir de paix
  • Défaites militaires :  défaites et reculs face à l’Azerbaïdjan, dont l’exode des Arméniens du Haut-Karabagh.
  • Paix vs guerre : un désir profond de paix parmi la population, malgré une colère palpable
Le prix de la lucidité
  • En avril, Pachinian a appelé les Arméniens à se concentrer sur l’« Arménie réelle » plutôt que sur l’« Arménie historique ». Taline Papazian conclut : « C’est le prix de vingt-cinq ans de mauvais calculs stratégiques et de dépendance à la Russie. »
  • L’opposition existante n’offre pas d’alternative: l’opposition traditionnelle, trop proche de la Russie sur un plan géopolitique, idéologique ou économique, n’a rien à offrir à la société. 

L’interview complet : ici